Auckland

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lundi 2 mai 2016

Femme expatriée, femme au foyer?

On trouve de tout sur Facebook, et un de mes contacts a posté cet article du Point que je trouve assez intéressant:

Femme d'expat ou femme expat?

Et puis j'ai découvert ceci:

Moi fabuleuse expatriée

Je vous laisse lire tout cela tranquillement et je réponds moi-même aux trois questions:

1. Vous sentez-vous femme d’expatrié ou femme expatriée ?

 

Mmm... Déjà je me sens femme, ou plutôt mère, beaucoup plus que si j'étais restée en France. J'ai suivi mon mari ici (pas contre mon gré, je l'ai plutôt poussé à partir!) et j'ai mis ma fabuleuse carrière de professeure d'anglais au sein de l'Education Nationale entre parenthèses. 

Ici, c'est moi qui passe le plus de temps avec les enfants. Je suis devenue mère au foyer, ce que je n'aurais jamais imaginé faire. J'étais très très loin de cette vie là en France.

Ma vie se vit au rythme des enfants, certes, mais j'ai aussi mes activités, mes amis, et mon entreprise qui se développe.  Ceci me permet d'avoir une identité propre, sans me sentir définie par mon mari. Oui, c'est son travail qui nous a permis de nous installer ici, c'est son salaire qui nous fait vivre, mais mon rôle est tout aussi important que le sien. 

2. L’expatriation vous a-t-elle obligée à vous réinventer ?

 

Oui! Si je n'avais pas d'enfants, ou bien si le système de garde était aussi facile qu'en France, j'aurais sans doute effectué les démarches nécessaires pour devenir enseignante ici et je travaillerais probablement maintenant comme professeur de français dans un collège/lycée.

Mais on n'est pas en France. L'école commence à 5 ans et les crèches sont très chères et/ou ferment tôt. Avec deux enfants en bas âge,  mon salaire de professeure couvrirait juste la crèche et les transports, alors le calcul était vite fait. 

J'ai donc dû totalement me réinventer et créer une activité me permettant de travailler à mon rythme. 

L'expatriation m'a poussée à être créative et innovante, à sortir des sentiers battus et à me découvrir aussi.


3. L’expatriation a-t-elle changé votre vision de votre place au sein du foyer ?

 

Oui, puisque j'évolue dans une société différente. Ici, le temps passé avec les jeunes enfants est précieux, et lorsque je leur parle du système français,  les gens sont étonnés que l'on reprenne le travail si tôt et que l'école commence à 3 ans. 

Changer de pays et de culture m'a fait prendre conscience qu'il y avait d'autres possibilités de vie familiale, et que cela ne rimait pas toujours avec un retour en arrière pour la femme. On peut être maman au foyer ET avoir une activité professionnelle/culturelle enrichissante.










dimanche 1 mai 2016

Babysitting/ garde d'enfants en français!

Et bien voilà, www.dramatongue.com ouvre un nouveau service de babysitting/ garde d'enfants dans la langue de Molière (et de Catherine Deneuve, qui serait une des françaises les plus connues à l'étranger).

Un service que j'aurais moi-même aimé trouver en arrivant ici quand mes enfants ne parlaient pas anglais et que je cherchais quelqu'un pour les garder afin de me rendre à des entretiens professionnels.

 Mais surtout un service qui s'inscrit dans la continuité de mon entreprise de promotion du français.
A travers Bébé French, l'atelier des 0-5 ans, je rencontre beaucoup de parents qui aiment notre langue et souhaitent offrir à leurs enfants un bain (ou même juste une douchette) linguistique. J'ai commencé à assurer moi-même quelques heures hebdomadaires de garde d'enfants auprès d'une famille que je connaissais, mais mon temps libre étant limité, le temps est venu de recruter quelques personnes dynamiques et motivées pour me seconder.

Dramatongue est donc en pleine expansion! Quel plaisir d'enfiler une nouvelle casquette. Me voici à présent directrice en chef des ressources humaines.

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