Auckland

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mercredi 7 septembre 2016

Retour dans le monde du travail 1

Et voilà, après quelques envois de CV à droite et à gauche, j'ai décroché un emploi! Youhou!

Inutile de s'affoler outre-mesure, il ne s'agit que d'un emploi d'enseignante à temps partiel de 15 heures par semaine. Je vais travailler tous les matins et avoir mes après-midis libres  avec mes enfants. 

Bon, ça demande un peu d'organisation évidemment. Une journée supplémentaire en crèche et extension des horaires pour la petite, une nounou à domicile deux matinées par semaine pour les deux, un arrangement avec une autre famille pour emmener l'ainée à la petite école française, une répartition optimale des tâches mâtinales (confection des boites déjeuner, préparation des sacs, habillage, transport des enfants), et l'achat d'un vélo-casque-lumières-veste jaune-antivol pour que je puisse aller au travail.

La question du salaire élucidée par mes soins après l'offre d'emploi, -une pudeur néo-zélandaise peut-être?-, je constate non sans peine que ce que je gagne couvrira à peine ce que je dépense en frais de garde. Et que si j'ai des horaires de professeure agrégée, le salaire lui est inférieur à un smic français...

Mais je DOIS travailler. Je le veux. Je n'en peux plus de rester à la maison.

Le jour de la signature du contrat arrive. Ma petite s'agite sur mes genoux dans le bureau du secrétariat et par-dessus sa tête je distingue les mots "Independent contractor", signifiant que je ne suis pas une employée de l'entreprise, mais une contractuelle. Je devrai déclarer mes impots moi même, et surtout je n'ai droit ni aux congés payés ni aux congés maladie.
De plus il s'agit d'un CDD qui peut prendre fin à tout moment si "le nombre d'étudiants inscrits baisse".

N'est-ce pas que ça donne envie, hein?  

Pourtant le travail a l'air intéressant, les élèves et les collègues sont agréables, et je vais enseigner l'anglais à des étrangers, ce qui est ce que je faisais en France. Il s'agit d'une petite structure où je vais aussi pouvoir faire un cours de théâtre. 

Bon, je me donne quelques mois pour trouver mes marques et... voir si je peux négocier un autre contrat?